A la fin du 19e siècle, lorsque le paléontologue Eugène Dubois est rentré de son expédition à Trinil au bord du fleuve Solo (île de Java, Indonésie), il n’a pas seulement rapporté aux Pays-Bas les ossements du premier ‹Homo erectus›, mais aussi une riche collection de restes fossiles dont des coquilles de moules d’eau douce appartenant en majorité au genre Pseudodon. La nouvelle étude révèle que sur les 166 fossiles de mollusques, près d’un tiers présente un ou deux trous situés en face des ancrages du muscle adducteur antérieur qui maintient les deux valves du coquillage fermées. Pratiquées avec un outil pointu, ces perforations produisaient l’ouverture immédiate du mollusque et l’accès à la chair de l’animal sans avoir besoin de casser les coquilles. «Les ‹Homo erectus› de Java avaient inventé une technique astucieuse pour ouvrir ces grands bivalves et les consommer avec peu d’effort. Cela suppose un haut niveau de dextérité et une connaissance de l’anatomie interne du mollusque» souligne Francesco d’Errico, chercheur au laboratoire PACEA (CNRS / Université de Bordeaux / Ministère de la Culture et de la Communication) et co-auteur de ces travaux.
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K E Y W O R D S
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