Ipazia… • 2.10. Un miracolo di fedeltà (n:6-7)

  •  R o n c h e y  (2 0 1 0)  •  II.  T r a d i r e  i  f a t t i  •

L’interessante giudizio sul paganesimo del V secolo espresso da Chateaubriand nel ‹Troisième discours sur la chûte de l’Empire Romain› si legge in F.R. de Chateaubriand, ‹Études ou discours historiques sur la chûte de l’Empire Romain› (1831), in ‹Oeuvres complètes›, vol. V, t. II, Pourrat Frères, Paris 1832, pp. 51-52.

Il suo ritratto di Ipazia è immediatamente precedente: «Le sang chrétien que répandirent les mains philosophiques d’Hellade fut trop expié plusieurs années après par celui d’Hypatia. Fille de Théon le géomètre, d’un génie supérieur à son père, elle étoit [sic!] née, avoit été nourrie et élevée à Alexandrie. Savante en astronomie, au dessus des convenances de son sexe, elle fréquentoit les écoles et enseignoit elle-même la doctrine d’Aristote et de Platon: on l’appeloit le Philosophe. Les magistrats lui rendoient des honneurs; on voyoit t0us les jours à sa porte une foule de gens à pied et à cheval qui s’empressoient de la voir et de l’entendre. […] L’évêque d’Alexandrie, Cyrille, devint jaloux de la gloire d’Hypatia. La populace chrétienne, ayant à sa tête un lecteur nommé Pierre, se jeta sur la fille de Théon, lorsqu’elle rentrait un jour dans la maison de son père: ces forcenés la traînèrent à l’église Cesarium, la mirent toute nue, et la déchiquetèrent avec des coquilles tranchantes; ils brûlèrent ensuite sur la place Cinaron les membres de la créature céleste qui vivoit dans la société des astres qu’elle égaloit en beauté, et dont elle avoît ressenti les influences les plus sublimes».

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[]  S.  R o n c h e y,  ‹I p a z i a.  L a  v e r a  s t o r i a›  (2 0 1 0),  B U R,  2 0 1 1.
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